Une équipe de Télécoms Sans Frontières est récemment rentrée d'Asie du Sud-Est après avoir organisé unentraînement de formation sur les télécommunications d'urgencepour les membres des bureaux nationaux de gestion des catastrophes (NDMO) de l'ASEAN et le centre AHA, un partenaire opérationnel de TSF.
L'Asie du Sud-Est est l'une des régions les plus exposées aux catastrophes naturelles telles que les typhons, les tsunamis ou les tremblements de terre. Ces catastrophes surviennent rapidement, et même si nous pouvons voir venir certaines d'entre elles quelques jours à l'avance, comme les typhons, cela ne laisse pas beaucoup de temps pour se préparer à la destruction extrême qu'elles provoquent.
L'un des aspects qu'elles affectent est celui des télécommunications. Lorsque tout est détruit, il arrive que l'internet soit hors service et que le réseau téléphonique soit touché. Cette situation est non seulement éprouvante pour les personnes qui tentent de contacter leur famille et leurs amis, mais elle met également en danger la vie de ceux qui essaient d'appeler à l'aide et peut entraver considérablement les opérations de secours. Comment ces régions peuvent-elles se préparer à faire face à ces situations d'urgence ? Quel rôle les humanitaires peuvent-ils jouer ?
Le projet, soutenu par l'Internet Society Foundation, vise à renforcer la préparation aux catastrophes dans les Caraïbes et en Asie du Sud-Est. Jusqu'à présent, le projet TSF a couvert 29 pays par l'intermédiaire de deux organisations intergouvernementales, le CDEMA et l'ASEAN.
Grâce à une combinaison de formation théorique et pratique, les participants ont eu l'occasion de se préparer à l'éventualité d'un dysfonctionnement des communications à la suite d'une catastrophe naturelle. Avec l'équipement et les connaissances appropriés, cela peut aider les autorités à se rétablir aussi rapidement que possible lorsqu'une catastrophe se produit.
Au cours de la formation, les participants ont dû vérifier s'il manquait des éléments avant d'assembler le kit satellite. Dans les situations d'urgence, le fait qu'il manque quelque chose et que personne n'ait vérifié auparavant peut sérieusement entraver l'intervention. Les participants ont été confrontés à des demandes inattendues et ont dû réagir rapidement, en adaptant l'équipement dont ils disposaient à la situation.
Pour consolider les compétences et les connaissances acquises, TSF retournera en Asie du Sud-Est pour une deuxième formation. C'est aussi l'occasion pour les ONG et les agences intergouvernementales de discuter des réponses stratégiques à apporter aux situations d'urgence, en travaillant en collaboration.