Le cyclone Mahasen (également connu sous le nom de Viyaru) s’est déplacé lentement à travers six pays d’Asie du Sud et du Sud Est. Originaire d'une zone de basse pression sur le nord-ouest de l’Indonésie où il a provoqué des pluies diluviennes causant des dégâts importants, il est remonté dans le golfe du Bengale en s’intensifiant. Les averses torrentielles et les glissements de terrain ont entrainé la destruction de dizaines de milliers de huttes et la mort de 107 personnes.
Le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires de l'ONU (OCHA) avait estimé que plus de huit millions de personnes étaient menacées par le cyclone au Bangladesh, au Myanmar et dans le nord-est de l'Inde. Le Myanmar est l’un des pays le plus vulnérable au monde, comptant déjà des dizaines de milliers de personnes déplacées.
Le réseau électrique ayant été rendu inopérant et les réseaux de télécommunication endommagés, TSF s’est déployé auprès de son partenaire OCHA afin d’évaluer leurs solution de communication dans la zone et de proposer une amélioration des systèmes existants.
TSF est arrivée le 17 mai au Myanmar et s’est déployé dans l’Etat de Rakhine pour assister les équipes des Nations Unies pour la Coordination et l’Evaluation des Désastres (UNDAC).
TSF a tout d’abord évalué les dégâts sur les infrastructures télécoms et a assuré un soutien technique aux équipes d’évaluation grâce à leurs équipements satellitaires d’urgence.
Dans un second temps, TSF a réalisé une étude sur les différents moyens télécoms disponibles en cas d’urgence dans la région de Sittwe et a formulé certaines recommandations. L’objectif de cette évaluation était de permettre aux équipes OCHA et aux ONG locales de disposer de solutions de communication alternatives en cas d’interruption ou de saturation des réseaux télécoms.
Dans cette optique, TSF a également formé le responsable technique d’OCHA aux solutions TIC d’urgence.