Au cours des six derniers mois, nous avons accueilli Naomi et Olive, qui ont participé à un projet de réciprocité SESAME, porté par la Région Nouvelle-Aquitaine et coordonné par Cool’eurs du Monde.
Naomi et Olive ont travaillé à la fois sur des missions individuelles, telles que le soutien aux animations dans les centres IT Cup et Alabri de Miarinarivo à Madagascar pour Naomi, et la préparation de contenu de communication pour Olive au siège de TSF ; ainsi que sur une mission conjointe, dans l’élaboration d’une plateforme numérique visant à regrouper les activités proposées pour la jeunesse à Miarinarivo et les acteurs associés.
Une expérience de découverte marquée par le COVID-19…
Toutes deux ont exprimé leurs ressentis sur leur mission, et Naomi a notamment apprécié « le travail d’équipe qui a permis des échanges de savoirs et de compétences enrichissants », et « le contact auprès des jeunes et des enfants. J’ai aussi pu mieux comprendre les enjeux du développement durable et de la solidarité internationale ainsi que la mise en place de projets relatifs à ces domaines ». Olive quant à elle a aimé se former en montage vidéo et infographie, ainsi que découvrir plusieurs outils de communication, notamment les réseaux sociaux.
À côté de ces aspects positifs, toutes deux ont vu leur mission interrompue ou fortement affectée par une pandémie globale. Olive, qui suivait le rythme du siège de TSF, « a pu continuer à faire du télétravail, mais ma formation a été affectée par la distance. J’avais prévu de faire une activité de correspondance avec des enfants qui n’a pas pu se faire. J’avais aussi prévu de faire de l’animation avec une autre volontaire Malgache dans sa structure d’accueil, qui a également été annulée. Je regrette de ne pas avoir pu faire des animations auprès des enfants ». Pour Naomi la situation a été encore plus compliquée puisqu’elle s’est retrouvée avec sa mission totalement à l’arrêt et a dû être rapatriée avant la fin de celle-ci. « Je regrette de ne pas avoir pu aller au bout de mon séjour à Madagascar, et donc de ne pas avoir eu le temps de continuer et terminer certains projets, et de passer d’autres moments avec les personnes rencontrées là-bas ».
…mais enrichissante pour leur futur et pour comprendre le rôle des technologies dans l’humanitaire
L’expérience est tout de même un succès pour toutes les deux. Elle leur a permis d’acquérir une meilleure confiance en soi, et d’approfondir des compétences, comme l’ouverture d’esprit, la capacité d’adaptation, de communication et les capacités relationnelles, qui seront importantes pour leurs projets futurs.
Une expérience qui leur a aussi permis de comprendre l’importance des technologies dans l’humanitaire. Olive a pu « découvrir que les technologies ont une très grande place dans l’aide aux plus vulnérables, car elles leur permettent de prendre contact avec leurs proches, de s’informer et les aident à avancer ». Naomi est du même avis : « Je ne portais pas forcément un grand intérêt au rôle des technologies dans notre société et dans le monde avant mon expérience à TSF. Je n’avais donc pas pris conscience de l’importance de ces dernières, notamment dans les pays en développement. En effet, l’accès à internet – et donc à l’information et à la connaissance - n’est pas évident pour tous. J’ai pu me rendre compte de son rôle et de celui des nouvelles technologies dans la participation au développement d’un pays et dans la réduction des inégalités ».
En résumé, cette expérience a été très positive à la fois pour Naomi et Olive, et pour TSF, puisque leur mission a contribué au projet IT Cup à Madagascar.
Ce qu’elles retiennent de TSF ? Pour Olive, « TSF joue un rôle très important. Aider les gens et leur offrir les moyens de s’informer et de s’instruire leur permet d’avancer et de se développer » et Naomi a pu voir au centre IT Cup « des activités et des projets qui ont du sens et un réel impact sur la vie de la population ».