De nombreuses victimes de l'ouragan Dorian ont des parents vivants dans d'autres îles des Bahamas ou même à l'étranger. Beaucoup d'entre eux n'ont pas encore pu parler à leurs proches pour leur dire qu’ils vont bien. TSF a pu leur donner une telle opportunité : Pierreson, 40 ans, est Haïtien. Après l'ouragan, lui et sa femme ont trouvé refuge dans un centre d’accueil, installé dans une école de Marsh Harbour, la ville principale. Grâce à TSF, il a réussi à parler à sa famille à Haïti pour la première fois après le passage du cyclone. "Ils ont commencé à pleurer en entendant ma voix. Ils étaient inquiets pour moi. Maintenant, je me sens mieux, je dors mieux, je peux mieux manger. Merci TSF, vous m'avez rendu si heureux."
Accompagnées d’un groupe d’évaluation du Ministère de la Santé, les équipes de TSF se sont rendues à l’aéroport de Treasure Cay et à Coopers Town, à 60 km au nord de Marsh Harbour, pour mener à bien ces premières HCO. Tandis que les opérateurs locaux travaillent encore à la restauration du réseau, les équipes de TSF continue de parcourir l’île pour répondre aux personnes ayant un besoin de communication.
Selon le gouvernement, 35 personnes sont mortes à Abaco et huit à Grand Bahama. Beaucoup sont toujours portées disparues et le nombre de victimes devrait augmenter.
Le soutien de TSF à la population locale d’Abaco : 1ères opérations de téléphonie humanitaire
Les équipes de TSF ont débuté les premières opérations de téléphonie humanitaire auprès des populations affectées de l’île d’Abaco, après avoir installé la 1ere connexion au Centre de coordination d’urgence (ECO) seulement 3 jours après le passage de Dorian.