Après le séisme, elle s’est rendue à Pantaï Barat pour être avec sa famille, à environ 100 km au nord de Palu, où les équipes de TSF sont venues mener des opérations de Wi-Fi itinérant. Elle n'a aucune nouvelle de son école car elle n'a pas accès à Internet ici. Grâce à la connexion mobile que TSF a établie dans ce village, elle a pu contacter ses collègues sur Whatsapp pour savoir s’ils allaient bien, si son école avait été endommagée et quand elle rouvrirait.
Malgré l’annonce faite mardi par le gouvernement indonésien d’évacuer tous les acteurs humanitaires étrangers, TSF a pu poursuivre ses activités grâce à sa collaboration avec les équipes d'intervention et d'évaluation d'urgence (ERAT) de l’Association des Nations du Sud-Est Asiatique (ASEAN). La connexion par satellite que nos équipes ont installée dans leur centre de coordination à Palu a maintenant été remplacée par une connexion par fibre fournie par un opérateur local, mais TSF continue de surveiller la stabilité du service.
Séisme de Sulawesi : le Wi-Fi itinérant de TSF au service des populations isolées proches de l'épicentre
Rihanna, 26 ans, est enseignante dans une école de Palu. Pendant le tremblement de terre, elle se trouvait dans la jungle aux alentours. Elle relate: « A cause du séisme, l'électricité était coupée. La ville entière était plongée dans le noir. Beaucoup de bâtiments ont été détruits. Les gens, en panique, couraient et criaient dans la rue. Les parents cherchaient leurs enfants; les enfants leurs parents. C'était terrible. »